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L’ENTORSE DU POUCE

Pourquoi une réparation du ligament est-elle nécessaire ?

La métacarpo-phalangienne du pouce est extrêmement bien adaptée à la fonction de saisie de la main, nécessitant ainsi une stabilité exceptionnelle.

Cette stabilité est garantie non seulement par les muscles du pouce, mais également par trois structures ligamentaires essentielles. À l’avant, une épaisse plaque palmaire empêche l’hyper-extension, tandis que les ligaments latéraux interne et externe assurent la stabilité sur les côtés.

L’atteinte du ligament latéral interne, du côté de l’index, est la plus courante, particulièrement lors de la pratique du ski. Lors d’une chute, un mouvement forcé peut entraîner la rupture de ce ligament, qui est robuste et joue un rôle majeur dans la stabilité de la métacarpo-phalangienne du pouce.

Le ligament se rompt à la base de la première phalange et se rétracte en raison de son élasticité, entraînant ainsi l’interposition d’autres structures. La cicatrisation naturelle devient alors impossible car le ligament reste éloigné de son point d’attache sur la phalange. Dans ce cas, une intervention chirurgicale est nécessaire pour rétablir la position du ligament sur la base de la première phalange.

En l’absence d’intervention, le ligament ne peut guérir correctement, ce qui entraînera un relâchement de la métacarpo-phalangienne du pouce, potentiellement une instabilité articulaire réelle, et des douleurs qui rendront toute action nécessitant de la force difficile voire impossible. Le traitement des instabilités articulaires secondaires est plus complexe que la réparation initiale du ligament.

Les radiographies en vue de face et de profil sont réalisées systématiquement et peuvent révéler une fracture ou un déplacement de la base de la première phalange.

Le déroulement de l’intervention

L’anesthésie :

Avant la chirurgie, le médecin anesthésiste recueillera des informations sur votre état de santé, vos antécédents médicaux, vos allergies et les médicaments que vous prenez, en particulier ceux qui pourraient influencer l’intervention (comme les anticoagulants ou les antiagrégants).

Il procédera à un examen médical et vous expliquera la méthode d’anesthésie qu’il envisage d’utiliser. Dans la plupart des cas, il s’agira d’une anesthésie locorégionale au niveau du bras supérieur, ou d’une anesthésie locale au niveau du coude ou du poignet.

Il vérifiera que vous respectez la période de jeûne requise (au moins six heures avant l’intervention).

Le déroulement de l’intervention :

L’intervention se déroule avec un garrot pneumatique (semblable à la mesure de la pression artérielle) placé sur le bras pour prévenir les saignements dans la zone opératoire.

Le chirurgien réalise une incision sur le côté du pouce et utilise différentes techniques pour réparer le ligament :

Si la rupture du ligament est pure, une suture simple est effectuée avec un fil résorbable. Si nécessaire, le ligament peut être réinséré sur la base de la première phalange à l’aide d’une mini ancre enfoncée dans l’os, fixant solidement le fil de suture. Si un fragment osseux est présent, il est réduit en position correcte et fixé à l’aide d’une broche ou d’une mini-vis. La fermeture de la peau est généralement réalisée à la fin de l’intervention.

Ensuite, une immobilisation sous forme d’attelle, de gantelet en plâtre ou en résine est mise en place pendant trois à quatre semaines. Cette immobilisation concerne la première phalange du pouce, laissant libre la deuxième phalange. Le chirurgien peut décider de ne pas poursuivre l’intervention en cas de problèmes matériels, de rétraction significative du ligament (si l’intervention est réalisée après 10 jours) ou de fracture d’un petit fragment osseux lors de son repositionnement, ce qui pourrait nécessiter son retrait.

Les suites de l’opération :

Il est essentiel de mobiliser l’articulation de l’extrémité du pouce, qui reste libre et peut se raidir facilement.

D’autres complications potentielles incluent des problèmes de cicatrisation sous le plâtre, rarement graves, l’échec de la suture en cas d’immobilisation insuffisamment stricte, et en cas de réduction osseuse, l’absence de consolidation du fragment (pseudarthrose), généralement sans conséquence fonctionnelle. Un retard dans l’intervention rend la suture du ligament plus complexe et moins efficace, ce qui peut entraîner une certaine laxité.

Après le retrait de l’immobilisation, une mobilisation active du pouce dans son ensemble, y compris de l’articulation opérée, est importante, en évitant les efforts et les traumatismes. Dans la plupart des cas, des séances de rééducation sont recommandées.

À plus long terme, l’enlèvement du matériel de fixation osseuse (broche ou mini-vis) peut être nécessaire en cas de gêne.

Votre intervention en pratique 

Cette procédure est effectuée en chirurgie ambulatoire, ce qui signifie que vous ne serez pas admis(e) à l’hôpital pour la nuit.

Cependant, il est important de suivre certaines précautions :

  • Respectez la période de jeûne de six heures avant l’intervention.
  • Assurez-vous d’être accompagné(e) car vous ne pourrez pas conduire après l’intervention.
  • Évitez de prendre des rendez-vous le jour de l’opération, même si celle-ci a lieu le matin.
  • À votre retour à la maison, portez une écharpe pour maintenir le bras en position. L’anesthésie continuera d’avoir des effets après l’opération.
  • Abstenez-vous de fumer, car le tabac peut nuire à la microcirculation des doigts, retarder la cicatrisation des tissus et augmenter le risque d’infection.

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              La maladie de Dupuytren se caractérise par la formation sous la peau de la main d’un tissu fibreux (également appelé fibromatose), entraînant une contraction graduelle d’un ou plusieurs doigts vers la paume. Les origines de cette affection sont diverses et nombreuses, incluant notamment des prédispositions familiales. Cependant, malgré sa première description par le Baron Guillaume Dupuytren en 1832, l’origine précise de cette maladie demeure inconnue.

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